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© Dr Nicolas MARTINEZ Vétérinaire
DIE Santé de la Faune Sauvage non captive
Lingostière Clinique Vétérinaire
Dr Nicolas MARTINEZ
Vétérinaire
Février 2025
Cet article, publié dans Parasites & Vectors par Carbonara et al. (2024), présente la première étude épidémiologique à grande échelle sur la leishmaniose féline (FeL) dans le bassin méditerranéen. L'objectif était d'évaluer la prévalence de Leishmania infantum, les facteurs de risque associés, les signes cliniques, et les anomalies clinicopathologiques chez 2 067 chats domestiques provenant de six pays : Italie, Grèce, Portugal, France, Israël et Espagne.
La prévalence globale de L. infantum est de 17,3 %, avec des taux variant de 12,6 % (Italie) à 24,7 % (Portugal).
Les chats errants ou vivant en refuge, ainsi que ceux infectés par le virus de l'immunodéficience féline (FIV), présentent un risque accru d'infection.
Les signes cliniques fréquemment associés sont la perte de poids, la lymphadénomégalie, la gingivostomatite et les ulcères buccaux.
Les anomalies biologiques incluent l’hypoalbuminémie, l’augmentation des globulines totales, une leucocytose et une thrombocytose.
Cette étude confirme la circulation de L. infantum chez les chats domestiques, particulièrement dans les populations à risque. La leishmaniose féline doit être considérée dans le diagnostic différentiel des chats présentant des signes compatibles, notamment dans les zones endémiques.